Dès la deuxième scène, on plonge dans un monde à part, obscur, lumineux et ludique, celui d’une bande d’adolescents qui déferle à tous les étages du décor vivant avec stupeur l’éclosion de sa sexualité… jusqu’au bord de scène. On pourrait croire que c’est « Rebel with a cause » (1955) ou l’Amérique de James Dean qui déferle. Ou celle de « The Virgin suicides » (1999). L’époque imprécise replonge certes les babyboomers dans leurs premiers émois. Ils avaient aussi des parents engoncés dans leur vertu, muets sur « la chose », hypocrites, inquiets de grossesses non voulues, soupçonneux et accusateurs et à (...)