Cyrano, archétype de l’hostilité envers toute forme de médiocrité, on l’a lu, vu, revu et on en a fait le tour. Pourtant, ici, il semble qu’un souffle nouveau, incroyablement frais, se soit glissé au sein de la troupe. Une Roxane plus combattive qu’énamourée, des seconds rôles typés, énergiques, prodigieusement présents, et puis Cyrano... candide jusqu’à la naïveté, débordant d’humilité et d’humanisme, émouvant, distant, drôle (mythique immitation de Montfleury). Douleureusement cynique aussi, éperdument égaré entre ciel et terre... (...)