Il faut bien l’avouer : c’est avec des pieds de plomb que je me mis en route vers le théâtre des Galeries, ce samedi soir : à part la joie de retrouver mon co-abonné (ce genre de détails, j’en suis sûr, vous passionnent), la perspective de passer une heure et demi de lourdeur humoristique à applaudir, forcé, les cabotineries grotesques du tout nouveau représentant du vedettariat à la parisienne (j’ai nommé Luc Gilson, puisque, comme chacun sait, ce brave homme n’est autre qu’un des présentateurs de la célèbre chaîne de télévision privée belge...) ; cette perspective (être forcé, donc, de rigoler aux (...)