Adapter cette pièce de Stanislas Cotton n’est pas une gageure : commencer sur le ton du boulevard pour soudain bifurquer dans le drame le plus noir.
Une prouesse que réussit G. Lini bien épaulé par 2 fantastiques comédiennes dont la jeune et très talentueuse Laurie Degand. Dans un décor usuel mais formidablement travaillé, il nous montre l’horreur de l’inceste et du viol de manière dure et crue. Il fallait voir le silence de la salle lors des longs monologues de la jeune Andromède. Il fallait rensentir l’effroi et la gêne sur les visages des spectateurs lorsque l’oncle semble attoucher le cadavre de (...)