Le thème est aussi vieux que le monde : le poids de la famille et du milieu social sur l’individu. La force du texte est de mettre en scène un personnage et un milieu social extrêmes : une personne qui réussit en apparence sa vie bourgeoise de Suisse intellectuel et qui ne prend conscience qu’en fin de parcours de son aliénation. Cette prise de conscience s’exprime alors dans le désespoir, quand la maladie est là, et que l’on ne peut plus revenir en arrière. C’est un long monologue sur une vie sans doute perdue.
Il était impossible, au vu de la longueur du texte, de confier le monologue à un seul (...)