Huit personnages, atteints de mal existentiel, se retrouvent en cure de "reformisation" dans un centre fermé sous la houlette d’un kapo musclé. Par une étrange alchimie entre les personnages, la cure échoue et le "chef", plus fragile que l’on ne croyait, se fait exploser avec le centre et ses occupants. La fable est belle, et le spectacle pose des questions éternelles sur le type de société, les rapports entre l’individu et les autres, le multi-culturalisme, le théâtre, etc. On est entraîné, par une troupe jeune et dynamique, dans un faste flash-back, où les genres se confondent, les images se (...)