C’est le genre de pièce qui, en dépit de la simplicité de son canevas, fait rouler les pensées et la réflexion bien au-delàs du temps du spectacle. Bien sûr, l’entrée en scène de la ravissante comédienne belge de 23 ans, Nina Drecq est captivante. On est soufflé par sa grâce, sa voix d’argent, les courbes de ses gestes et de son verbe gracieux…et les deux personnages masculins sont mis à rude épreuve. Deux acteurs hors pair : Francis Lombrail dont la métamorphose est stupéfiante et Philippe Sivy, emblème du monde sans pitié.
Au début, la pièce semblait avoir du mal à décoller : un acte entier de (...)