Nancy Huston décrit les terribles
implosions que provoquent les choix que les individus doivent poser
pour se réaliser. Dieu merci, ce n’est pas l’aspect social qui
intéresse l’auteure, mais les déchirements profonds de l’être et
les inévitables sentiments de culpabilité envers les êtres aimés
nécessairement délaissés. Est-ce que la création théâtrale
parvient à évoquer cette souffrance tragique ? Oui, grâce à
la danse muette du personnage principal et à la métaphore de la
cage de verre où l’on voit une femme exprimer sa souffrance interne
par les torsions et distorsions d’un corps morcelé, pantelant, collé
aux (...)