Il y a dans la pièce une réelle montée en puissance, depuis les
premières scènes un peu falotes jusqu’au final très fort, très
engageant.
Entre les deux, on découvre un événement peu connu : la réécriture en
une semaine du scénario d’Autant en emporte le vent, par un auteur de
l’époque qui n’a pas lu le livre, à qui le producteur et le réalisateur
jouent les différentes scènes. Et en plus, c’est vrai ! Ils se
nourrissent de bananes et de cacahuètes, s’empoignent, s’épuisent, se
défient. Pétiniot est de plus en plus attachant de désespoir et de
passion au fil de la pièce. Frison parfait en exaspéré, (...)