Le Banquet dans les bois n’est pas une oeuvre qui se consomme mais qui se vit. Tel un songe qui nous plonge dans nos territoires les plus intimes, le temps s’y suspend et que l’amour y soit couronné, poursuite assassine ou encore folie, il agit surtout en révélateur de nous-mêmes. Il est des êtres qui face à un tableau de Fragonard ou de Botticelli cherchent uniquement à comprendre et ne trouvent qu’ennui et puis d’autres, fort heureusement, qui d’émotion sentent leur respiration s’altérer.Non, non, non, la beauté, la sensibilité et l’intelligence dramaturgique ne sont pas des signes de prétention mais (...)