Les trois premiers contes démystifient les bobos piégés par leur ferveur écologique, avec une ironie mordante. Malheureusement, ils s’embourbent souvent dans des répétitions et des digressions lassantes. Si l’on savoure la composition de Christian Crahay en inspecteur Colombain, coinçant un délinquant du recyclage, on se désintéresse des considérations philosophiques, dans lesquelles se noie "Bobo va en prison". Et puis miracle ! Le spectacle qui ronronnait décolle et nous emporte dans une folie jubilatoire. Grâce au "Téléphone vert", un conte où Claude Semal dénonce la GSMite, avec un humour caustique (...)