Christine Delmotte a utilisé les obsessions et excentricités dont Amélie Nothomb a fait son fond de commerce comme matériau théatral.
J’y allais avec des pieds de plomb et j’ai pourtant été assez agréablement surpris : en premier lieu, par une mise en scène tant esthétique qu’ingénieuse qui exploite adroitement beaucoup d’effets sonores (chuchotements) ou d’éclairages indirects.
Les comédiennes (et le comédien) sont tous parfaitement utilisés : j’ai beaucoup aimé Ingrid Heiderscheidt et même Jessica Gazon m’a semblé moins pénible que d’habitude. Bref, un exemple évident de mise en scène (...)