On est en pleine ligne droite du théâtre existentialiste, où chaque individu est responsable des actes qu’il pose et est poursuivi et détruit par sa propre conscience. Mais avec une différence de taille : les idées ne sont pas transmises par les mots, mais par des moyens purement théâtraux : détérioration de l’espace scénique, performance des acteurs (danse, expressions, etc), détournement des objets quotidiens (on s’enferme dans le frigo) ou des animaux (chien, araignée). En cela, c’est remarquable : parvenir à faire ressentir l’horreur existentielle du tyran sans un texte est une réussite théâtrale (...)