N’ayez pas peur de la longueur (2H30 sans entracte quand même).
Certes, on aurait pu faire quelques coupes dans un texte qui ne répond plus au rythme contemporain.
Mais tout repose ici sur une scénographie imparable qui utilise, c’est assez rare pour le souligner, la vidéo avec talent et subtilité.
Belles lumières douces et parfois tristes qui contrastent avec le parti-pris burlesque de la mise en scène. Et puis, Denis Lavant débite ce quasi monologue avec une telle présence qu’on ne peut qu’être fasciné par le comédien mais aussi par cet incroyable personnage incarnant la haine et la déliquescence. (...)