Les protagonistes sont pour le moins stressés. C’est qu’il s’agit d’un sacré challenge : celui de définir le beau. Pari vain et un peu -voire tout à fait - insensé. C’est-à-dire dénué de sens, de direction, puisque dans cette quête de la beauté toutes les directions prises sont également valables et justifiées.
Et c’est précisément ce que réussit si bien ce spectacle. Aidé par une belle lumière, les quatre personnages évoluent entre errance hystérique, idolâtrie, contemplation médusée, mime comique. Egarés dans un logement rudimentaire, ils semblent devoir choisir avec empressement quelles oeuvres méritent d’être (...)