Profonde déception.
Le thème était splendide : la voix perdue d’une comédienne.
En fin de compte, il n’en reste que la voix perdue de la seule Delphine Salkin, tant est égocentré le spectacle.
On est totalement mal à l’aise devant l’étalage froid d’une tragédie personnelle qui ne fera jamais la démonstration d’une tentative d’universalisme.
Il y avait pourtant matière à s’interroger sur le théâtre, sur le mutisme, sur le handicap, sur le silence,...
Après un débalage clinique et glacial, la représentation se conclut par la démonstration d’une comédienne qui semble chercher à se re-positionner sur le (...)