Un beau Salaud

Théâtre | Théâtre Royal des Galeries

Dates
Du 8 septembre au 6 octobre 2010
Horaires
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Un beau Salaud

Un beau Salaud, la comédie de Pierre Chesnot, possède les ingrédients pour vous faire passer un excellent moment en compagnie d’une troupe d’exception, mise en scène, pour la première fois aux Galeries, par Pierre Pigeolet.
François Dumoulin, un Don Juan baratineur et menteur, parvient à jongler entre Catherine, une épouse qu’il s’apprête à quitter, Barbara, une maîtresse dépressive, Mado, une ex trop maternelle, et Léa, une nouvelle conquête. Jusqu’au moment où les quatre femmes décident de lui tenir tête, le jour de son anniversaire. La fête a un goût amer… De toutes les vertus que l’homme est censé cultiver pour le repos de son âme, la fidélité est certainement celle qui lui donne le plus de fil à retordre. C’est pourquoi dans cette pièce, Pierre Chesnot a choisi de nous le présenter dans la pire situation qu’un homme puisse rencontrer au cours de sa carrière sentimentale. Un beau salaud, c’est le cauchemar de l’homme marié. Avec Pascal Racan, Marie-Paule Kumps, Martine Willequet, Marie-Hélène Remacle, Fanny Jandrain, Gaston Richard, Catherine Claeys.
Location : 02 / 512 04 07

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10 Messages

  • Un beau Salaud

    Le 10 septembre 2010 à 11:53 par deashelle

    On irait jusqu’à le plaindre tant son discours a savamment distillé ses bonnes excuses. Il est égoïste, hypocrite, menteur invétéré et tout cela passe….malgré sa carrière d’imposteur. Le public penche de son côté, il a réussi la gageure d’emberlificoter les cœurs, une fois de plus. Les femmes réunies sur le plateau sont belles, attachantes, sensibles, élégantes, on comprend à peine pourquoi elles ont été plaquées….et ne peuvent que devenir complices et réunir leurs foudres bien qu’elles se détestent avec classe. François est un beau salaud ! Qu’elles tricotent, brodent ou fassent de la tapisserie, elles ne feront pas dans la dentelle pour le confondre dans sa duplicité à tiroirs et lui donner quelques fils à retordre !
    Le décor unique est splendide : un magnifique appartement design à Neuilly avec grandes terrasses, raffinement phare de ces dames. Une salle à manger télescopique avec des couleurs de paradis…c’est bien le but ! Mais l’oiseau n’a qu’une envie, c’est quitter l’enfer doré pour des contrées improbables et des îles aphrodisiaques ! Avec ses enchaînements de bons mots coulissants, de répliques à double sens, de situations cocasses, de quiproquos et de cachotteries, cette comédie moderne fait rire aux larmes et s’esclaffer la salle de tellement bon cœur que parfois les répliques en deviennent inaudibles ! Et le Don juan d’attirer une dernière fois la pitié : « On ne voit pas le chagrin du poisson rouge qui a la larme à l’œil puisqu’il est dans l’eau’ » comble de mauvaise foi. « On ne peut pas condamner les gens sur les intentions quand même ! » …Sommet de la fourberie ! Du comique et de qualité, c’est rare et beau.

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  • Un beau Salaud

    Le 14 septembre 2010 à 01:27 par deashelle

    Je ne vois vraiment pas en quoi la pièce de l’écrivain français Pierre Chesnot a pour cible ’le bon belge’ D’ailleurs c’est peut-être même une espèce en voie de disparition... L’accent était très français sauf pour un personnage mineur et dérisoire.
    Et, non, tous les bons belges, souvent citoyens du monde, n’ont pas une maîtresse. Quant à leur payer un appart tous les 10 ans c’est aux antipodes du concept belgo belge de la brique dans le ventre. Surveillance de Madame, oblige. Et non, cette pièce ne fait pas l’apologie d’une polygamie consentante.
    S’il y a une morale dans l’histoire c’est qu’il vaut mieux aimer qu’être aimé, c’est ça l’important ! Toutes ces femmes sont réellement éprises et pleine de tendresse ayant réussi l’acrobatique posture de vaincre la jalousie féroce… Que le beau salaud appelle ensuite Bénédicte ou se souvienne de la petite Marion au cœur du Périgord… qu’importe !
    Bien à vous Lara Nama !

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  • Un beau Salaud

    Le 14 septembre 2010 à 12:28 par Lara Nama

    La pièce glorifie le bon Belge qui trompe sa femme énormément et que tout le monde admire secrètement. La complaisance chez l’épouse et ses maîtresses pourrait entre autres être due au fait d’un certain soulagement de partager la tâche avec d’autres vu que l’amusement suprême est en fait avec lui "de moyen à limite limite".
    Mon grand-oncle racontait que lorsqu’il engageait du personnel aux postes élevés son bras droit qui procédait à des investigations quant à leur bonne vie et mœurs tenait à lui rapporter par le menu le fait de leurs maîtresses. Mon grand-oncle, américain, n’était pas intéressé du tout d’en savoir plus à ce sujet, mais un fait l’a marqué : Tout bon Belge a une maîtresse.
    Il faut laisser au beau salaud qu’il a payé un appartement à chacune de ses maîtresses.
    La pièce termine sur la phrase Oh que profonde que les femmes aiment les beaux salauds, pas les autres, ceux qui sont corrects (et qui sait bons ...).

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  • Un beau Salaud

    Le 16 septembre 2010 à 10:31 par Lara Nama

    Effectivement là pièce vient de France, ben ils ont leur réputation aussi c’est sûr.
    Maintenant je ne voulais blesser personne, seulement dire que la pièce est blessante. Tout le monde a ri, mais ce n’est pas le cas dans la réalité.
    Que de pleurs j’ai entendu dans les confidences dans les vestiaires des femmes, des gants blancs offerts à la maîtresse et non pas à la mère des enfants, que de femmes folles de rages et de peine lorsqu’elles ont un soupçon, même qq tentatives de suicide.
    Ce n’est pas drôle du tout. Jamais je crois.

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  • Un beau Salaud

    Le 25 septembre 2010 à 10:35 par papychat

    Trouver la bonne distance !
    Cette pièce et peut-être un clin d’oeil plein d’esprit pour faire découvrir aux femmes bafouées, d’autres voies pour approcher le problème de la trahison conjugale et leur rendre ainsi la vie un peu plus douce... Il ne sert à rien de rester enfermée dans son malheur !

    Une soirée très agréable servie par des comédiens et comédiennes de grand talent et et et, une magnifique mise en scène. Quel plaisir de se voir offrir un vaudeville d’une telle qualité !

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  • Un beau Salaud

    Le 26 septembre 2010 à 11:07 par JosiCau

    Pour un beau salaud, c’est un beau salaud ! Avec tout ce que cela comporte : tendre, attachant et d’une mauvaise foi sans bornes. Certains retrouveront peut-être une situation vécue... Quoi qu’il en soit, la pièce est excellente, drôle, pleine de bons mots et de doubles sens et très bien jouée par des comédiens de talent, dans décor superbe. Excellente soirée !

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  • Un beau Salaud

    Le 28 septembre 2010 à 07:29 par HB21

    Une pièce de genre, avec une intrigue assez classique : une femme, un mari, ses maitresses, reste à comprendre qui trompe qui et trouver comment s’en sortir quand le pot aux roses est découvert. Mais tout ceci est servi d’une façon originale qui dépoussière un peu le genre : le personnage principal s’adresse directement au spectateur et le rend complice du "salaud". La position de la femme trompée est aussi assez inattendue puisqu’elle n’est pas celle de l’épouse bafouée car ayant elle-même été illégitime, elle accepte sans trop de mal que son mari la trompe. La mise en scène est efficace et les comédiens très bons. Enfin il s’agit d’une pièce de boulevard et pas d’une tragédie donc non on ne va pas verser des larmes sur les femmes trompées, c’est pour rire !

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  • Un beau Salaud

    Le 29 septembre 2010 à 10:34 par Original

    Très bonne surprise !

    Vaudeville de qualité, avec un bon jeu d’acteur et surtout cette interactivité lorsque le "salaud" sort de la pièce pour s’en détacher et interagir avec le public...

    Mauvaise foi puissance 1000, j’adore !

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  • Un beau Salaud

    Le 2 octobre 2010 à 09:02 par faucer

    « Pascal Racan est remarquable » ...il y a un pléonasme dans la phrase !Blague à part, on passe une agréable soirée. Le texte est bien ficelé et les comédiens s’amusent sur scène. Une belle distribution pour la première pièce des Galeries. L’histoire est simple, le personnage principal souhaite annoncé à sa femme qui la quitte pour partir très loin...avec sa jeune et belle maîtresse. Un pépin de plus intervient quand une de ses maîtresse (une autre !) déboule chez sa femme pour lui annoncer que son mari la trompe !

    Imaginez la surprise...La suite est géniale, on s’amuse du début à la fin.

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  • Un beau Salaud

    Le 8 novembre 2010 à 06:44 par cdevaux

    C’était une pièce très marrante même si l’intrigue a déjà été usée plusieurs fois ... On aurait presque même pitié de ce ’beau salaud’ finalement ! J’ai passé un excellent moment, j’ai beaucoup ri et surtout l’interaction avec le public était vraiment bien dosée.

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Mardi 28 septembre 2010, par Caroline Paillard

Un triste sire qui fait rire

Voilà un vaudeville qui sort un peu de l’ordinaire. Un mari volage qui change de femme et de maîtresses comme d’autres changeraient de voitures, rien de bien neuf à cela. Pourtant le public rit et sourit parce que le filou parvient à se faire aimer de toutes ses femmes tout n’en aimant jamais que lui-même.

La pièce de Pierre Chesnot, mise en scène par Pierre Pigeolet, a une trame relativement simple : le mari, François Dumoulin, a une maîtresse qui débarque dans le domicile conjugal. La pauvre est aussi trompée que l’épouse légitime et, comme elle, au profit d’une plus jeune. Il faut se coaliser pour punir l’infidèle. Situations cocasses, quiproquos, on a l’impression d’avoir déjà vu ça cent fois. Mais là où le public s’amuse, c’est quand ce Don Juan, d’une mauvaise foi écoeurante, parvient à se poser en victime : il est lui-même délaissé par ses femmes qui ont pour point commun de préférer les ouvrages de dames aux câlins de l’homme. Et, grand dieu, ce filou menteur et manipulateur a le sens de la répartie ! Du coup, il parvient souvent à mettre le public de son côté parce qu’enfin : « Même lorsqu’il souffre beaucoup, on ne voit jamais les larmes du poisson qui pleure. » L’ennui, c’est qu’on attend beaucoup de la vengeance de ces femmes amoureuses et trahies et qu’au au final, la revanche n’en est pas vraiment une. Le beau salaud, joué par Pascal Racan, a donc un trop beau rôle et on ressort un peu frustré d’un châtiment qui ne vient pas.

Anne Forestier

Théâtre Royal des Galeries