Ubu Roi

Théâtre | Atelier 210

Dates
Du 9 au 26 janvier 2008
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.atelier210.be
info@atelier210.be
+32 2 732 25 98

Moyenne des spectateurs

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Ubu Roi

Portes : 20h
Spectacle : 20h30

Prix : tarif plein : 16 €
-30, +60 ans : 13 €
-26 ans, demandeurs d’emploi : 8 €

Réservation par téléphone : 02/732.25.98
ou par mail : info@atelier210.be

métro : Mérode
tram : 81 et 82 (Place Saint-Pierre)
bus : 22,27,80 (Gaulois), 36 (Av. d’Auderghem), NO6 (Gaulois)

Une pièce d’Alfred Jarry
Mise en scène par Christophe Cotteret
Avec Maria Harfouche, François Kah, Léa Rogliano et Olivier Rosman
Une création de la Compagnie Arcinolether en coproduction avec l’Atelier 210

Ubu, nom propre devenu commun par sa notoriété sordide, est l’emblème du despote non éclairé, du tyran parvenu. Bien décidé à accroître ses phynances, Père Ubu, mené à la baguette par mère Ubu, est prêt à tous les massacres pour accéder à ses rêves de gloire et de pouvoir. Il conspire, guerroie, pratique l’injustice et la bêtise à l’envi. N’en déplaise au peuple !

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2 Messages

  • Ubu Roi

    Le 17 mars 2008 à 10:39 par Laulau

    Vraiment ils ont su cerné l’absurde de Jary !
    C’était super !
    La seule chose que j’ai moins aimé c’est la trop grande participation du public !
    C’est bien, c’est dangereux et ils ont osé mais faire monter quelqu’un sur scène c’était un peu trop je trouve !
    J’ai cepandant passé une excellante soirée et j’ai vraiment trouvé qu’il y avait quelque chose de spécial dans ce spectacle. La manière de parler et de bouger, le décors... Vraiment bien !
    Jarnicotonbleu, de part ma chandelle verte Alfred Jarry déchire dans ce qu’il écrit =D

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Lundi 14 janvier 2008

Un Ubu droit au but

Pas si simple de s’attaquer au texte fondateur de l’esthétique théâtrale grotesque, devenu depuis un classique du répertoire. Pourtant, c’est une version percutante, limpide et très convaincante de l’Ubu roi d’Alfred Jarry que nous livrent Christophe Cotteret et ses quatre comédiens.

La première partie évoque un théâtre de marionnettes, où les acteurs apparaissent, tels des pantins sur tige, retranchés derrière un muret de sacs entassés. Le ton est donné. Plongés ensuite dans une ambiance de meeting politique aux accents plus que totalitaires, les spectateurs sont invités à jouer le rôle des nobles et des magistrats. Les voilà aussitôt mis à la trappe par un Père Ubu transformé en véritable leader charismatique qui s’est auto-proclamé roi.

Mais l’heure de gloire ne dure qu’un bref moment, et l’absurde personnage se retrouve bien vite seul dans sa tranchée, à l’abri des bombes qui éclatent de toutes parts. Des images de guerre défilent au-dessus de lui, la sonnerie d’un vieux téléphone le harcèle, la poussière l’envahit… Il n’en faut pas plus pour que les énormités comiques du début laissent la place à un malaise inquiétant.

Si les quatre "poupées", au fil du spectacle, semblent s’incarner un tantinet pour devenir un peu moins mécaniques, elles n’en restent pas moins dénuées de toute épaisseur psychologique et épousent ainsi parfaitement les personnages caricaturaux et grotesques de Jarry.

La musique de style guignol assure une unité entre les différentes atmosphères, et c’est donc sans surprise que l’on retrouve, à la fin, le Père et la Mère Ubu derrière leur castelet, pour un épilogue… ubuesque. La boucle est bouclée, et la figure désormais mythique d’Ubu roi se décline en une série de visages qui nous sont familiers, pour clôturer de manière triomphale une farce décidément prophétique. MERDRE, courez-y !

Atelier 210