Semele

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• # Semele

  Le 28 septembre 2009 à 04:51 par dedecker

  Une profonde déception face à cette utilisation d’un génial opéra, par un metteur en scène médiocre, pour se mettre lui-même en valeur en choquant le bon goût et l’amour de la musique classique. La moindre des choses, pour les services de communication de La Monnaie, serait de prévenir à l’avance les spectateurs de la teneur de mises en scènes aussi contemporaines que médiocres et où mieux vaut ne pas y inviter ses enfants auxquels l’on voudrait (ô crime de lèse snobisme)inculquer l’amour de la musique et de l’opéra. Le sexe à l’opéra, c’est apparemment la grande mode chez une certaine bourgeoisie branchée. Et cela en dégoutte plus d’un dont je suis. Obliger des grands artistes à s’abaisser à des scènes à ce point dégouttantes est une honte pour le respect des travailleurs de la culture !
  Et quel massacre de l’oeuvre, suppression de passages géniaux, modification de la fin, rajout de chansons exotiques qui, pouvant être intéressantes en elles-même, ne rapportent en rien à l’oeuvre de l’auteur.
  Une chose est en tous cas sûre, c’est que je ne remettrai plus les pieds à La Monnaie après que mon goût artistique ait pu être agressé et insulté de la sorte ! Les bourgeois n’ont qu’à aller se délecter à la rue d’Aerschott et laisser les immigrés savourer l’art de l’opéra !

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• # Semele

  Le 28 septembre 2009 à 07:13 par roro

  ...Si Le metteur en scène copule de la façon chorégraphique qu’il impose aux interprêtes de Jupiter et de Semele à la fin du deuxième acte, je puis vous assurer que ça ne doit pas être drôle pour son épouse tous les jours...!
  Plaisanterie mise à part, il y a bien rupture de confiance entre la direction programmatique de La Monnaie et son public d’afficionados.
  Il est strictement indispensable que des informations claires soient disponibles avant réservation pour le public quant à la teneur des spectacles qu’ils payent sans rien savoir du niveau et de l’éthique. L’on doit pouvoir acheter ou ne pas acheter en connaissance de cause et si il convient bien entendu de bannir toute forme de censure, j’estime par ailleurs que l’on doit parfaitement avoir le droit d’assister à ce que l’on aime ou de ne pas assister à ce que l’on n’aime pas. C’est bien cette dernière proposition qui vient d’âtre bafouée par la direction de l’opéra de La Monnaie.

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• # Semele

  Le 1er avril 2010 à 03:50 par papacas

  La mise en scène devient le centre des discussions. Et c’est dommage. Bien sûr on n’assiste pas à une exécution musicale exceptionnelle (on est habitué à un autre niveau d’émotions), mais la vision du metteur en scène (?) fait éclipser la dimension musicale. Peut-être cette mise en scène ferait vibrer les Chinois. La finale par exemple quand on chante l’international, pourrait créer des émotions aux Chinois ou chez nous dans les années 70 mais sûrement pas maintenant et à Bruxelles. Bref on a vu heureusement des meilleurs opéras à Bruxelles.

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