Lundi 9 février 2009, par Edmond Morrel

Samantha à Kinshasa

le roman comme outil de compréhension et d’empathie

« Kinshasa ou Léopoldville
Poubelle dit-on, mais à mes yeux la plus belle.
Très bruyante et très odorante.
J’y conserve les meilleurs souvenirs du plus beau morceau de ma vie.
Mon enfance, mon « love story », mon deuil, mes larmes.
Mon père… ! »

Le roman beau, drôle, émouvant, vrai de Marie-Louise Mumbu s’ouvre sur un poème et sur un lexique.

L’histoire que nous raconte Marie-Louise Mumbu oscille constamment entre ces deux pôles : l’émotion et le constat, le rire et la vérité, le bruit et le silence. Le poème chante la lumière de l’Afrique et des cœurs, la joie d’être malgré tout, la débrouille aussi. Le lexique rappelle et montre la réalité, les trafics, les embrouilles, la détresse, la misère.

Le poème dit :
« Kinshasa ou Léopoldville
Poubelle dit-on, mais à mes yeux la plus belle.
Très bruyante et très odorante.
J’y conserve les meilleurs souvenirs du plus beau morceau de ma vie.
Mon enfance, mon « love story », mon deuil, mes larmes.
Mon père… ! »

Le roman de Marie-Louise Mumbu se développe comme un collage de sensations, de souvenirs, de rêveries qui assaillent la narratrice lors d’un vol qui l’emmène à Paris. Elle quitte son pays, son Kinshasa, ses amis…et ils lui reviennent en mémoire…

Des chapitres courts, des personnages, des lieux, des odeurs…A partir de là, la romancière nous raconte le Congo, le vrai Congo…

Edmond Morrel

Le blog de Marie-Louise Mumbu vaut le détour...Laissez-vous porter par sa poésie déroutante du quotidien.

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