Dominique Fernandez écrit le roman biographique intime de son père, Ramon Dominguez, grande figure intellectuelle du siècle passé.
A près de 80 ans, Dominique Fernandez essaie de comprendre comment son père, cet homme énigmatique a pu devenir fasciste et collabo lors de la deuxième guerre mondiale, après avoir été socialiste, critique littéraire dans un journal de gauche, auteur d’essais, romancier.
"Originaire du Mexique, fils de l’ambassadeur d’Argentine à Paris2, Ramon Fernandez est un écrivain publié entre autre dans la Nouvelle Revue Française3, il est alors considéré comme un des grands critiques français. Il se fait connaitre dans les années 30 pour son œuvre littéraire Le Pari4. Mais il est principalement un essayiste, ayant publié de nombreux essais sur Proust, Balzac, et divers autres écrivains. Il publie alors de nombreux articles pour diverses revues littéraires et culturelles.
Il est considéré alors comme un grand écrivain socialiste. En 1934, il se situe lui même politiquement entre le parti communiste et la SFIO, se réclamant du marxisme mais non du communisme5. Il participe, entre autres, à la création du journal intellectuel Marianne.
Mais durant la période du Front populaire, cet intellectuel de gauche qui confesse « une préférence pour les trains qui avancent »6, suit la même voie que Doriot, et adhère au Parti populaire français en 19374. Il entre d’abord dans les sphères culturelles du parti et en devient un membre important en animant le Cercle populaire francais, issu de ce parti. Il accède même au bureau politique du PPF et fera une interview dudit Doriot, en uniforme allemand juste avant le départ de celui-ci pour le front russe. Pendant l’occupation il collabore à La Gerbe du pro-hitlérien Alphonse de Châteaubriant et écrit dans la Nouvelle revue française collaborationniste de Pierre Drieu La Rochelle." (Wikipedia)
« Un des grands livres de l’année à venir…qui augure bien de la rentrée littéraire 2009 » (Jacques De Decker)
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