Play Loud de Falk Richter

Théâtre | Théâtre National Wallonie-Bruxelles

Dates
Du 5 au 9 octobre 2011
Horaires
Tableau des horaires

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+32 2 203 41 55

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Play Loud de Falk Richter

Texte et mise en scène : Falk Richter

Interprétation : Lucie Debay, Cédric Eeckhout, Gaël Maleux, Franz Rogowski, Anne Tismer, Greg Rémy.

Représentations : du 5 au 9 octobre 2011 à 20h30 (mercredi 5 à 19h30 ; dimanche 9 à 15h00).

Prix des places :
19 euros - tarif adulte
15 euros - tarif senior et groupes
10 euros - tarif moins de 26 ans, étudiant, enseignant, demandeur d’emploi et groupe senior.

Réservations au 02/203.53.03 du mardi au samedi - de 11h00 à 18h00.

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4 Messages

  • Play Loud de Falk Richter

    Le 7 octobre 2011 à 06:43 par Yris

    Une mise en scène + qu’originale, mélangeant la danse, le théâtre, le chant, dans un univers clair et à la fois décalé.
    Nous sommes face à des acteurs en pyjama, ce qui parait très décalé et en même temps ceux-ci abordent des thèmes que nous connaissons tous : l’amour, la relation à l’autre,...
    Cette façon de présenter une oeuvre au public est très originale.
    Bravo !

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  • Play Loud de Falk Richter

    Le 7 octobre 2011 à 12:53 par alec

    Encore une pièce de Falk Richter au Théâtre National. Encore une fois le plaisir de voir une mise en scène qui sort clairement de l’ordinaire. Les acteurs sont en pyjamas, au milieu de leur chambre d’enfant symbolisant leurs rêves, leurs désirs, leurs besoins au sein du thème abordé par la pièce : les relations humaines. Une pièce qui ne laisse personne indifférent à voir les réactions du public : on aime ou on déteste !

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  • Play Loud de Falk Richter

    Le 9 octobre 2011 à 05:46 par loulou

    C’est la première fois que j’assiste à la représentation d’une pièce de Richter et j’ai été conquise ;je fais donc partie de ceux qui ont aimé ce "grand bordel".
    Une mise en scène hors du commun,un mélange des genres et surtout des "comédiens" qui font preuve d’une énergie hallucinante et qui mouillent leurs chemises (pardon,leurs pyjamas !)
    Bravo !

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  • Play Loud de Falk Richter

    Le 10 octobre 2011 à 12:04 par mike

    Spectacle divertissantque l’on ne peut qualifier de pièce de théâtre.
    Formidable décor visuel, un jeu physique, un univers rock’n roll.
    Des thèmes éculés : incommunicabilité, problèmes relationnels, angoisse existentielle..probablement déjà mieux traités, mais le spectateur ne s’ennuie pas pendant ce collage de 90’

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Vendredi 7 octobre 2011, par Caroline Paillard

C’est bon quand c’est fort !

Sans doute une plaie supplémentaire au corps archi-mutilé de la compréhension humaine, du sens existentiel ce Play Loud. mais comme c’est bien fait ! Cette fois, Falk Richter a planté son décor dans une chambre d’enfants en escalier parsemée de peluches, cassettes vidéo, coussins, amplis, guitares et micros. Les comédiens, de pyjamas vêtus, transitent énergiquement entre réel et fiction dans des tableaux disparates à forte puissance relationnelle.

Avec Play Loud, on se retrouve à la fois dans l’insouciance du jeu et dans la lucidité de la condition multi-formatée. Les variations d’émotions font battre de manière irrégulière nos petits cœurs, serrent nos gorges sensibles ou leur extraient des rires compassionnels (notons le jeu impressionnant de Cédric Eeckhout). On ne peut que se sentir touché par les paroles de ces hommes et femmes en habits de nuit. Sans doute parce qu’elles synthétisent la somme de vécus plus ou moins torturés et imprégnés d’images marquantes ou simplement fantasmées. Le tout, dans un climat borderline entre retours à l’enfance et doutes d’adultes entièrement assumé.

Les images parcourent trois grands écrans qui bordent la scène. Elles proviennent tantôt du cinéma, tantôt expriment la diversité naturelle ou industrialisée de notre cher monde. Une profusion visuelle qui alterne avec beaucoup de musique. Greg Rémy de Ghinzu accompagne parfaitement à la guitare Lucie Debay et Anne Tismer dans des balades douces ou des morceaux plus trash. La pièce est d’ailleurs construite comme un album, en séquences plus ou moins indépendantes, en histoires fortes et condensées.

Touchantes également les chorégraphies récurrentes de corps entremêlés qui avancent lentement ensemble. Puis on se touche beaucoup dans Play Loud, on court et on crie. Ça vit fort sur la scène, même si on a parfois l’impression que c’est un grand bordel. Comme la vie au fond…

Samuel Bury

Théâtre National Wallonie-Bruxelles