Le dernier roman de Marie Billetdoux se déroule en 18 heures , d’un déjeuner à un petit déjeuner. Roman « sexuel » ou « érotique », il raconte la rencontre d’un homme et d’une femme…Il est surtout comme tout roman, l’instrument qui permet, à partir d’une figure individuelle, de poser des questions essentielles, d’aller à l’universel, à l’humain.
Pour Marie Billetdoux, être écrivain « c’est être tout, sauf sympathique. C’est construire par-devers l’autre à la dérobée... C’est faire croire qu’on est là alors qu’on n’est pas là, c’est être deux tout seul ou jamais assez seul, c’est être requis ailleurs où c’est beaucoup mieux, c’est quitter la surface où tout témoin nous maintient et courir avec soulagement à ces noces où la compréhension, tout à coup, est universelle, où une minute est une heure, une heure, un mois, un mois, une année... »
© Edmond Morrel