"Les deux messieurs de Bruxelles" d’Eric-Emmanuel Schmitt, Albin Michel
Le rythme de la nouvelle, la concentration sur l’essentiel, l’investigation aiguisée des tourments et des bonheurs, la musique narrative serrée semblent particulièrement convenir à Eric-Emmanuel Schmitt. Il le démontre une nouvelle fois dans chacun des récits courts qu’il nous donne à lire sous une jacquette reproduisant un tableau de Magritte : "La reconnaissance infinie". Nous devinons qu’Eric-Emmanuel Schmitt est trop attentif à tout ce qui fait un livre, pour ne pas avoir choisi au hasard ces deux personnages en colloque singulier dans le ciel...
La nouvelle serait-elle la forme idéale d’interrogation philosophique ?
Nous avons rencontré l’écrivain dont l’émotion est toujours à fleur de peau, comme c’est toujours le cas chez cet explorateur singulier qu’est l’artiste humaniste...
Edmond Morrel
Présentation sur le site de l’auteur :
« En amour, on croit être deux alors qu’on est trois. »
Dans la lignée de Concerto à la mémoire d’un ange, La rêveuse d’Ostende et Odette Toulemonde, les nouvelles très romanesques d’Eric-Emmanuel Schmitt parlent de l’amour sous toutes ses formes ? : conjugal, clandestin, paternel, filial, mais aussi amour de l’art ou amour de l’humanité. À travers un suspens subtil et ensorcelant, elles dépassent à chaque fois les apparences pour déjouer l’attendrissante complexité du cœur humain.
Un recueil de cinq nouvelles sur le mystère des sentiments inavoués. Souvent, l’architecture d’une vie est composée de passions invisibles, qui ne se diront jamais, que personne ne devinera, inaccessibles parfois même à celui qui les éprouve. Et pourtant, quoiqu’obscurs, ces sentiments sont réels ; mieux, ils construisent la réalité d’un destin.