LE BLACK, L’ARABE ET LA FEMME BLANCHE

Théâtre | Le Rideau

Dates
Du 17 avril au 6 mai 2012
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.rideaudebruxelles.be
contact@rideaudebruxelles.be
+32 2 737 16 00

Moyenne des spectateurs

star-offstar-offstar-offstar-offstar-off

Nombre de votes: 0

LE BLACK, L’ARABE ET LA FEMME BLANCHE

Le Black, l’Arabe et la Femme blanche.
Auteur Jean Genet / Mise en scène Frédéric Dussenne.
Création
.
Enfant abandonné, pensionnaire de maison de redressement, déserteur, homosexuel, prostitué, travesti, voleur, prisonnier, défenseur de la bande à Baader, des Black Panthers, des Palestiniens, Genet n’a jamais été de notre côté. Le français, qu’il manipulait comme un styliste, était pour lui la langue de l’ennemi ; le théâtre, l’art de faire parler les morts ; la trahison, une vertu cardinale.
Frédéric Dussenne le prend au(x) mot(s). En piochant dans son œuvre, il lui tire le portrait. Genet par lui-même.

Avec Hippolyte Bouho, Roda Fawaz, Julie Leyder, Jonathan Robert, Benoît Van Dorslaer.

Coproduction Rideau de Bruxelles / L’acteur et l’écrit. Compagnie Frédéric Dussenne. En partenariat avec l’Atelier 210.

8 > 18€ - spectacle à 20h30 (les mercredis à 19h30 et le dimanche 06/05 à 15h00).

R+ 25/04/2012 après-spectacle : Rencontre avec l’équipe de création.

Le Rideau de Bruxelles à l’Atelier 210
Chaussée Saint-Pierre, 210
1040 Bruxelles
Réservations 02 /737 16 01
www.rideaudebruxelles.be

Laissez nous un avis !

13 Messages

  • LE BLACK, L’ARABE ET LA FEMME BLANCHE

    Le 18 avril 2012 à 06:25 par corinna

    Très beau, tout en subtilité, magnifique portrait... je connaissais peu Genet, je me suis précipitée en librairie aujourd’hui. Les comédiens sont fabuleux, la mise en scène, le décor. Spectacle bousculant la morale et la pensée confortablement endormies... esthétiquement très beau, une véritable poésie se dégage de cet espace resserré. Bravo !

    Répondre à ce message
  • LE BLACK, L’ARABE ET LA FEMME BLANCHE

    Le 18 avril 2012 à 12:55 par vincemo

    Je suis allé voir la première de la pièce hier... bravo c’était magnifique ! Après la représentation j’ai eu le besoin d’absolument lire le texte, l’adaptation du metteur en scène, ce portrait fabuleux de Genet. Cette pièce m’a profondément interpellé et questionné. Je salue le jeu des comédiens, les costumes, le décor... J’invite à aller absolument voir cette pièce surprenante où on rit, on pleure, on frissonne... Un spectacle entier, magnifiquement joué par les cinq comédiens.

    Répondre à ce message
  • LE BLACK, L’ARABE ET LA FEMME BLANCHE

    Le 19 avril 2012 à 03:40 par ninou

    Pièce assez complexe, difficulté de compréhension quand on ne connait pas bien Jean Genet. De très bons comédiens, très belles lumières et mise en scène mais quelques difficultés à entendre toutes les répliques.

    Répondre à ce message
  • LE BLACK, L’ARABE ET LA FEMME BLANCHE

    Le 19 avril 2012 à 12:55 par Alain

    Magnifique !!! A voir absolument, peut-être même plusieurs fois. Le texte et la mise en scène sont d’une rare subtilité et finesse. J’étais allé voir "Bête de style" qui m’avait déçu, notamment à cause du jeu des comédiens qui m’avaient paru narcissiques. Je suis revenu principalement pour Genet que j’aime énormément, et je suis heureux de voir une autre pièce de ce metteur en scène...je suis sorti profondément ému. Benoît Van Dorslaer est merveilleux, absolument merveilleux. Il interprète avec une telle finesse la personne de Genet, on croirait presque qu’on est face à lui par moments, c’est troublant. Une scène particulièrement m’a touché, au moment où la prostituée proclame toutes les injustices du monde... Les jeunes comédiens sont aussi très bons et apportent un beau relief à la mise en scène, qui est simplement géniale.

    Répondre à ce message
  • LE BLACK, L’ARABE ET LA FEMME BLANCHE

    Le 21 avril 2012 à 10:05 par lilix

    Ce spectacle fait réfléchir. je ne connaissais pas l’auteur, de nom seulement et bien sûr j’ai pas compris toutes les références, clins d’oeil etc... mais c’est pas grave, c’était étonnant comme spectacle, inhabituel. j’ai été touchée par le texte, les images, les sons, et les comédiens. Spécialement la comédienne m’a émue, on sentait une légèrté et en même temps un grand poids, elle m’a fait penser à une tragédienne, comme si elle portait la charge de l’humanité, c’était très fort.

    Répondre à ce message
  • LE BLACK, L’ARABE ET LA FEMME BLANCHE

    Le 27 avril 2012 à 08:02 par yaelle

    J’ai beaucoup aimé l’univers du spectacle...mystérieux, étrange. Ce
    portrait de Genet m’a surprise, jai été troublée par le radicalisme de cet
    homme... le texte est convainquant, les acteurs aussi ! et la mise en
    scène, bravo, beaucoup d’originalité, un univers très personnel. il me
    manque maintenant de lire Genet, ça donne envie...

    Répondre à ce message
  • LE BLACK, L’ARABE ET LA FEMME BLANCHE

    Le 1er mai 2012 à 10:39 par alexou

    Vraiment je ne comprends pas les autres critiques, beaucoup d’avis positifs ça m’étonne... tant mieux, mais ce n’est pas le mien, ni celui du public le soir où j’y étais. On aurait pu au moins nous distribuer le texte du spectacle, parce que n’entendant pas la moitié des répliques, c’est presque impossible de comprendre ce spectacle ! On aurait dit du théâtre amateur. Allez, s’il faut être positif, il faut quand même dire que celui qui joue le rôle de l’Arabe jouait bien. Mais les autres...le pire c’est l’homme qui joue le black, moins pire mais tout aussi mauvais, c’est le jeune Jean Genet, qui la première heure est là tout le temps ... merci au metteur en scène de nous en avoir fait grâce pour la 2e partie de la pièce, on respire, on se réveille enfin. En 3e place des "moins pire" c’est la fille, qui était d’une mollesse... Et puis c’est vrai que Jean Genet (le vieux bien sûr) nétait pas si mal que ça. Pour en finir...quelqu’un pourrait m’expliquer de quoi parlait la pièce ? je n’ai pas réussi à distinguer les sons qu’ils ont essayé de prononcer...

    Répondre à ce message
  • LE BLACK, L’ARABE ET LA FEMME BLANCHE

    Le 3 mai 2012 à 04:31 par Lalie22

    Bon, je suis pour ma part étonée de tout ces avis positif.
    Genet est pris en otage, le public aussi. Et si je veux voir de jolies images et des beaux acteurs, je regarde les séries américaines... Si en plus ils étaient tous du niveau de "genet l’ainé" ça aurait aidé, mais là non.
    Grande déception d’un spectacle que j’attendais. Une soirée d’ennui profond...

    Répondre à ce message
  • LE BLACK, L’ARABE ET LA FEMME BLANCHE

    Le 6 mai 2012 à 08:53 par caspar

    Dire tout le bien que je pense de cette mise en scène et de l’interprétation de l’ensemble des acteurs... en peu de mots : Du Théâtre Contemporain, une scène comme un Focus selon qu’on le regarde, et comme un porte voix, Mégaphone, selon qu’on écoute. Nous sommes face à Jean Genet, J . E . A . N .. G . E . N . E . T ce n’est pas pour nous envoyer des fleurs, mais bien des mots, des maux, plein la figure. Monologue fascinant d’un homme n’ayant rien oublié, surtout rien, même pas le jour ou il naquit.

    Répondre à ce message
  • LE BLACK, L’ARABE ET LA FEMME BLANCHE

    Le 8 mai 2012 à 07:43 par Mudu76

    Quel bonheur de secouer ses neurones et d’assister à une pièce qui offre matière à réflexions, à échanges et à recherches. Un casting de comédiens enthousiastes oü chacun met en valeur le rôle de ses partenaires plutôt que de tirer la couverture à lui, une mise en scène cherchant à souligner l’essentiel, des costumes pertinents ! Bref un bijou à voir et à revoir !

    Répondre à ce message

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
    Se connecter
Votre message

Lundi 23 avril 2012, par Samuël Bury

Des Genet en paix

Corps réels ou imaginés qui s’attirent et s’affrontent, miroirs ou fantasmes d’un même homme, la dramaturgie torturée et intense de l’auteur s’étale dans un récit aussi passionnant qu’étrange. Frédéric Dussenne synthétise avec une poésie tranchante le passage dans la vie de Genet, homme multiple en combat permanent. Une sorte d’hommage en le ressuscitant.

Les révoltés intellectuels à la morale légère voire inexistante, le metteur en scène aime nous les présenter à la lumière d’un travail d’acteurs sensuel et puissant, offrant ainsi aux mots des habits de chair et de passion. Il l’a fait notamment avec Pasolini.
Avec Genet, il s’attaque aujourd’hui à toute une oeuvre, à l’histoire d’une vie entière qu’il structure au travers de tournants historiques.
Sur scène, l’écrivain est démultiplié dans une sorte de mythologie où les codes temporels s’effacent au profit d’un rapport frontal à lui-même et aux hommes. La sexualité qui s’en dégage parfois est brute et chorégraphiée. Le jeu prend alors l’apparence d’une danse langoureuse et nerveuse à la fois.

Le texte revêt la beauté de l’aventure et d’un humanisme à fleur de peau. Et aussi une belle idée de la liberté. Mais il apporte également dans son flux rapide une densité qui peut faire perdre le fil. Bref, comme spectateur, on ne peut pas toujours simultanément voir et intégrer, s’émouvoir et penser. Une lecture préalable pourrait combler ces possibles décrochages. Mais le théâtre doit rester une expérience de l’instant, sans préparation.

Quant au décor, le choix minimaliste d’un grand carré blanc en perspective qui aboutit au noir, au vide, introduit l’idée du bout du tunnel mais de manière inversée. Ce n’est pas la lumière qu’on y trouve mais une sorte de néant, d’infini. Les comédiens évoluent dans un cadre dont ils peuvent librement sortir et qui rappelle peut-être simplement la vie.
Du grand Dussenne encore une fois...

Le black, l’arabe et la femme blanche

Le Rideau