L’Enfant Poussé Tordu
Une création du collectif On voit ta culotte madame Véro
menée par : Marie Denys
du 25/10 au 29/10 à 20h30, à l’Atelier 210
Comment fait-on pour être absolument sûr que quelque chose est vrai ?
Cinq gamins partent au fond d’eux-mêmes, dans une virée surréaliste à la recherche de leur propre éducation. Ces petits guerriers ont choisi d’affronter leurs peurs, leurs fantasmes et leur devenir avec pour seule arme l’expression brute et indisciplinée de leur imagination.
Est-ce qu’on ne grandit pas toujours seul de toute façon ? En tous cas, eux, oui ; c’est décidé, ils vont tout faire craquer, quitte à ce que ce soit un peu le foutoir…
Le collectif On voit ta culotte madame Véro développe une écriture scénique très sensorielle : les sons, les lumières, les matières convoquent un univers débridé et jubilatoire, à la frontière entre le cauchemar et la réalité.
Avec : Adriana Da Fonseca, Laurent Micheli, Séverine Porzio, Anne-Catherine Regniers, Viviane Thiébaud
Assistante et scénographe plasticienne : Sophie Cocheteux
Créateur sonore : Maxime Dubuis
Un spectacle du collectif On voit ta culotte madame Véro en coproduction avec l’Atelier 210, avec le soutien du Théâtre de l’Ancre et du Théâtre des Doms. Avec l’aide du Ministère de la Communauté française – Service du Théâtre.
Tarifs : 18/15/10€
Horaire : du mardi au samedi à 20h30
Infos & réservations : 02 732 25 98 / info@atelier210.be : www.atelier210.be
Jeudi 27 octobre 2011,
par
Samuël Bury
La vérité sort de la bouche des enfants…
Face à cette création du collectif "On voit ta culotte madame Véro", on se retrouve quelque part entre Alice au Pays des merveilles et un vague terrain de jeu émotionnel. Ou, pour faire dans le synthétique, entre un conte et des réminiscences de profonds questionnements d’enfant. Cinq comédiens nous font partager ce monde imaginaire et tortueux à force d’expression dénouée et de mouvement. Cinq parcours oniriques à névroses variables auxquels on peine à s’identifier. Mais une belle performance collective se joue, on ne peut pas le nier !
L’enfance censée être représentée, on y croit qu’un tout petit peu. Appelons ça plutôt une rêverie d’adultes voulant se glisser dans des vêtements trop petits. Mais bon, ce n’est sans doute pas le plus important, car effectivement « Comment fait-on pour être absolument sûr que quelque chose est vrai ».
Une chose est sûre en tous cas, c’est qu’on ne veut rien nous faire avaler. Le parti pris de la spontanéité surréaliste s’affiche d’ailleurs comme un bon choix car il laisse une très grande place à l’émotion.
Dans un décor à forte potentialité ludique et expérimentale, les cinq comédiens intègrent librement leur propre récit. Ça chante, ça court sur place, ça balance, ça se roule dans la terre et ça se touche aussi.
On s’amuse beaucoup. Mais manifestement plus sur scène que dans la salle…
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