"Je n’ai pas de rôle pour vous" de Bruno de Stabenrath chez Robert Laffont
Un roman autobiographique émouvant et souriant gravitant autour de François Truffaut qui a fasciné Bruno de Stabenrath.
En lisant le récit de l’écrivain, on entend presque la musique si particulière de la voix du cinéaste. Sans doute, là où il est, entre deux prises de vues d’anges et de démon, Truffaut continue-t-il de veiller sur "Bruno" et de le guider sur le chemin de l’écriture, sur le chemin de sa vie.
Une rencontre souriante avec un écrivain gourmand de vivre, débordant de projets dont, peut-être, une adaptation au cinéma de ce livre...?
Edmond Morrel
Sur le site de l’éditeur :
"Il était une fois... un petit garçon inconnu qui rencontre un metteur en scène célèbre. Ce metteur en scène s’appelle François Truffaut, et ils vont tourner ensemble L’Argent de poche. La promesse d’une belle histoire, d’une initiation rêvée au cinéma et à l’amour.
Quand on est le septième et petit dernier d’une famille versaillaise monochrome, que votre corps vous semble une coquille vide et votre petite taille une punition divine, on rêve de grandeur et d’aventures. Bruno, une mauvaise herbe de quatorze ans, voudrait s’enfuir en mobylette biplace à Hollywood, sur les traces de James Dean, son idole, pour conquérir le coeur des filles et découvrir le monde en technicolor... Des rêves qui lui semblent inaccessibles... Un jour pourtant, son destin bascule : il pousse par hasard la porte d’un cours d’art dramatique et se livre en secret à sa nouvelle vocation. Quelques mois plus tard, il passe sans y croire une audition : un homme qu’il ne connaît pas lui donne aussitôt un rôle dans son prochain film : L’Argent de poche. Il ne sait pas encore qu’il vient d’être engagé par l’un des plus grands cinéastes de son temps. Et que celui-ci va changer sa vie. Mais l’apprentissage de la gloire, de l’amour et de la séduction est un chemin difficile, et si Bruno tente de marcher sur les pas de Truffaut, l’homme irrésistible qu’il voudrait devenir, il comprend vite que les baisers de cinéma sont toujours des baisers volés, et que le septième art est une aventure aussi captivante qu’une femme insaisissable, surtout quand elle s’appelle Eva, et qu’elle est la propre fille du grand metteur en scène."