Mentir à Paula, l’épouse, pour sauver Karen, la maîtresse… Ryan ne voit que cette solution en ce premier mercredi dans les vestiaires. Et pour mentir à Paula, il faudra bien que Greg, avec qui il est censé aller dîner, mente à Deb, sa femme et meilleure amie de Paula.
Bien sûr, Ryan aime profondément Paula, mais comment éviter la tentation : Karen aux jambes hallucinantes et aux seins vertigineux ? Et pourquoi Greg accepterait-il de mentir à Deb, sa femme adorée ? Adorée... Mais au fond, Greg est-il toujours aussi amoureux de sa femme qu’en début de relation ?
Comme le dit l’un de nos compères, le problème est que "si t’es deux personnes différentes, t’es doublement con".
Dans un décor composé d’un terrain imaginaire, puis de bancs de vestiaire, de sacs de sport et de raquettes, les deux frères se détendent, s’entendent, se disputent, reviennent et se déchirent. La mise en scène (de Clément Manuel) est dépouillée et juste, laissant la place à l’émotion et aux combats extérieurs et intérieurs auxquels se livrent les deux frères.
De mercredi en mercredi, l’histoire évolue, les deux hommes alternant costard et short blanc comme ils alternent les femmes. Habillages vestimentaires qui s’opposent à un effeuillage sentimental dans lequel, certains peut-être, se retrouveront. Les autres se réjouiront de ne pas être confrontés à cette cruelle remise en question, tellement fréquente dans notre réalité quotidienne. Dans tous les cas, un spectacle captivant.