Une grande bâche noire au sol, une radio, des boîtes de conserves, un couteau, un jeu de « Donjons et Dragons ». Un homme et une femme dans un espace clos. Elle se réveille et lui demande « raconte », « raconte-moi », « raconte encore ». Ils sont enfermés dans un abri antiatomique. Une explosion s’est produite. Due à une attaque nucléaire. Louise et Mark étaient alors dans un bar.
Une longue cohabitation va amener ces collègues de travail à se parler, se questionner, se soupçonner, se haïr, se désirer, s’entredéchirer comme des bêtes fauves, affamées de nourriture, d’air, de lumière, d’espace, de liberté. Un combat sans pitié où bourreau et victime changent de face aussi rapidement et aussi souvent que le « struggle for life » l’exige. Chantage, engueulade, jeux de pouvoirs et manipulation les tordent de douleur malsaine, suffocante. Comme si l’attaque nucléaire avait atteint leur corps tout entier d’ondes animalières spasmant leur sauvagerie en flashs schizophrènes.
Les collègues avaient ri quand Mark avait annoncé qu’il avait construit un abri antiatomique chez lui. Pourquoi y a-t-il ramené Louise le soir de l’explosion ? Quelle explosion au juste ? Louise croit entendre des voix derrière la porte de l’abri. Mark ne veut pas qu’elle ouvre cette porte. Pourquoi ?
Ouvrez la porte de l’Atelier 210 pour le savoir. Et pour découvrir le jeu puissant et sensible de France Bastoen et Vincent Lecuyer, dirigés par l’énergique et percutant Georges Lini dans une scénographie efficace signée Renata Gorka.
Après la Fin (Denis Kelly/Georges Lini)
- Dates
- Du 10 au 21 mai 2011
- Horaires
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Tableau des horaires
- Où
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- Contact
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http://www.atelier210.be
info@atelier210.be
+32 2 732 25 98
Après la Fin (Denis Kelly/Georges Lini)
Louise se réveille enfermée dans un abri antiatomique avec Mark, un collègue de travail. Ils étaient dans un bar lorsqu’une attaque nucléaire est survenue. Toujours prêt au pire, Mark avait pourvu au nécessaire : des boîtes de chili, du riz, un jeu de Donjons&Dragons. Mais à quatre pieds sous terre, les masques s’effritent, et le fard de la vie en société semble bien loin lorsque la faim s’invite…
Dans un dispositif sobre et brut, sous une lumière crue, ce huis-clos capiteux, loufoque et cruel, nous confronte à nos propres peurs et à nos propres déviances ; une tragédie contemporaine qui a valu à son auteur le prix de la National Theatre Foundation d’Angleterre soulignant le talent exceptionnel d’un dramaturge en début de carrière.
« On peut toujours compter sur Georges Lini pour dénicher de jeunes et talentueux auteurs anglo-saxons. Cette fois-ci, le metteur en scène nous révèle l’écriture moderne, d’une puissance étouffante, de l’anglais Dennis Kelly. Reflet de notre société obsédée par la sécurité, sa pièce offre une belle matière radioactive. » Le Soir
Mise en scène : Georges Lini Avec : France Bastoen, Vincent Lécuyer Scénographie : Renata Gorka
Un spectacle de la compagnie Belle de nuit en coproduction avec l’Atelier 210.
Tarifs : 16/13/8€
Horaire : du mardi au samedi à 20h30
Infos & réservations : 02 732 25 98 / info@atelier210.be : www.atelier210.be
Mercredi 18 mai 2011, par
Quand la faim justifie les moyens
Dennis Kelly est un auteur anglais, né à Londres en 1970, à qui l’on doit plusieurs pièces contemporaines mises en scène aux quatre coins du monde, en Europe, en Australie, au Japon. Régulièrement traduit et créé en Allemagne où il a été élu Meilleur Auteur Dramaturge en 2009, il écrit pour la radio, la télévision et le cinéma. Depuis 2003, année au cours de laquelle sa première pièce « Débris » est publiée, il écrit au rythme d’une pièce de théâtre par an. C’est en 2005 qu’il a écrit « After the end » traduit en 2010 par Georges Lini.
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